Souffrir au travail ?

Les souffrances liées au travail sont de plus en plus souvent prises en compte par les organisations employeurs, les salariés et les professionnels de la justice. Partie visible, l’augmentation de plus de 70% du nombre de maladies professionnelles reconnues est la conséquence de l’évolution récente des conditions de travail, des effets différés de l’exposition aux cancérigènes et d’une plus grande sensibilisation des salariés et des médecins au caractère professionnel de certaines maladies. Cette sensibilisation plus importante permet le dépistage précoce et plus précis de situations à risques.

Elle sont généralement provoquées par une surcharge de travail, des conflits, des difficultés constantes, une mauvaise ambiance de travail, la pression sans les moyens, le débordement de situation (etc). Le salarié n’arrive plus à faire face aux situations et que cela provoque une souffrance : psychique (épuisement émotionnel, burn-out, dépression, stress post-traumatique, etc.) ou physique (épuisement physique, troubles musculo-squelettiques, ulcères, altération globale de la santé, etc).
Les causes sont multiples et s’additionnent entre elles. Toutes les branches d’entreprises sont concernées, de l’ouvrier au cadre dirigeant.

La souffrance au travail altère certes la santé des travailleurs, de manière physique (avec des risques accrus de maladie ou d’accident du travail) mais également de manière psychique.

Quels sont les principaux risques psychiques ?

La souffrance au travail prend différentes formes selon les personnes.

Le stress provient d’un déséquilibre entre la perception qu’a une personne des contraintes qui pèsent sur elle et la perception de ses ressources. Si une pression saine peut être bénéfique et source de motivation, le stress au travail a des effets physique à court terme (maux de tête, de ventre, douleurs, trouble du sommeil ou digestif…) et à long terme (hypertension, maladies cardiaques, diabète, ulcère, troubles musculo-squelettiques. …) ainsi que des effets psychologiques tels que des pertes de mémoire, un changement du comportement (colère, frustration, irritation …). A long terme, il aggraver les d’alcoolisme, d’addiction ou de troubles psychologiques…

La dépression est liée à une résignation et un sentiment d’incapacité en lien avec une surcharge de travail, de la fatigue personnelle, une absence de soutien et des mauvaises conditions de travail (manque de reconnaissance, stress, mauvaise ambiance de travail, etc.). Un ou des changements dans le cadre de travail, une mauvaise organisation ou des conditions de travail néfastes ( intensification du travail, perte d’autonomie, manque de soutien ou de reconnaissance, pression, perte de sens) peuvent être des facteurs de dépression.

Le burn-out lié au travail est le phénomène le plus visible et médiatisé de la souffrance au travail. Au-delà de l’épuisement professionnel, il définit un triple état de fatigue – physique, émotionnelle et psychique – entraînant un manque de motivation et de performance après une période, très longue ou courte et intense, de surmenage, et de souffrance. C’est un processus qui progresse de manière sous-terraine et qui arrive après une adaptation forcée afin de lutter contre les facteurs de stress. Il met la santé de la personne concernée en danger : risques physiques importants : ulcères, crise cardiaque, cancer, chutes, etc.

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La souffrance au travail est généralement cause de tension et de stress qui ressurgissent sur la santé.


Quelles différences avec le harcèlement ?

Le code du travail reconnaît comme harcèlement moral tout comportement abusif comprenant une répétition d’agissement de l’employeur ou de l’un de ses représentants ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail du salarié, susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou morale ou de compromettre son avenir professionnel. On parle de harcèlement managérial lorsque les méthodes d’organisation et de management d’un supérieur hiérarchique sont perçues comme un harcèlement moral. Mais le cas le plus fréquent de harcèlement concerne des relations dégradées entre collègues.

Le harcèlement moral entraîne généralement une souffrance au travail, avec de graves conséquences pour la santé.
A l’inverse, cette dernière peut aussi être cause de harcèlement. En effet, le mal-être d’un manager ou d’un collègue peut entacher la relation professionnelle et l’entrainer malgré lui dans des attitudes nuisibles.

Malgré l’amélioration des connaissances sur la souffrance au travail et ses facteurs de grandes avancées restent encore à faire.

Comment agir sur la souffrance au travail ?

Comment vous situez-vous face à une personne qui se plaint d’une situation de travail ?

Quelle posture avez-vous tendance à prendre spontanément ?

Quel impact votre attitude a-t-elle sur la capacité de l’autre à agir et son ressenti ?

Quels sont vos propres facteurs évolutifs  de stress et en quoi êtes-vous « stressable » ? 

Quels sont les facteurs de stress liés à l’environnement sur lequel vous pouvez directement agir ?

Quels sont les facteurs de stress liés à la personne, sa « stressabilité » sur lesquels agir ?

Besoin de prendre de la hauteur pour voir, reconnaitre et agir de façon juste ? 

Pourquoi pas quelques séances de travail / coaching pour repérer et distinguer les facteurs exogènes des facteurs endogènes de stress? 

Besoin d’un expert en matière de relations pour agir et assainir les relations de travail de façon durable, ou simplement déminer de façon anticipée les potentiels sources de conflits et/ou de stress?

Envie d’agir de la façon la plus juste pour vous et en cohérence avec ce que la situation requiert de vous ?

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site.

 

 

2017-11-14T12:37:59+00:00 novembre 14th, 2017|0 Comments

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